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Monsieur Bébé n'est pas pressé
17 juillet 2013

en vrac de juillet

poussette

Trop longtemps que je ne suis pas venue poster sur ce blog, alors trop de choses à dire, trop d'idées qui se bousculent dans ma tête.

L'été est enfin là, et toutes les fin d'après-midi, c'est l'heure de la balade. Et de la dernière sieste de la journée. Je vis dans un endroit escarpé alors les balades c'est du sport, mais c'est tellement merveilleux de les voir dormir paisiblement pendant que je crache mes poumons.

Elles ont 7 mois et demi, et j'arrive à peine à le croire. C'est le défilé des premières fois, et ça va de plus en plus vite: premiers blablas, premières dents, premiers petits pots (je suis devenue productrice semi-insdustrielle), premiers déplacements, première fois à quatres pattes, premier repas dans la chaise haute). Tout ça s'enchaîne à un rythme qui m'effraie parfois, est-ce que je saurai me souvenir des détails de ces premiers mois? Est-ce que ce bonheur peut s'imprimer définitivement dans ma mémoire?

Il y a aussi une grosse fatigue, il faut être honnête. Les nuits, si elles étaient potables il y a 2-3 mois, ne sont jamais gagnées. En ce moment, les couchers sont un peu difficiles (réveils après 40min ou plus), et les levers à 5h. Ca laisse peu de marge de repos, mais ça va.

Et puis il y a mes parents, seule ombre au tableau de tout ce bonheur. Fidels à eux-mêmes, toujours aussi nuls et décevants, mais je ne me faisais pas d'illusion hein. Ok, ils ont gardés les filles plusieurs fois lors de ma reprise du boulot en juin. Mais je déteste leur attitude. Je ne supporte pas quand ma mère prend une de mes filles dans ses bras avec ses gestes brusques et nerveux et qu'elle lui dit, à chaque fois, "mon bébé". Ca me donne envie d'hurler. Oui je sais c'est juste une formule, sauf qu'il y a tout le reste, toutes ces maladresses depuis leur naissance où elle cherche inconsciemment à prendre ma place. Et cette quasi certitude que du "mon bébé", je n'en ai pas eu beaucoup moi. Je déteste leur incapacité totale à se mettre un peu à notre place. Je n'ai pas besoin qu'on me plaigne, j'ai juste besoin d'un tout petit peu de reconnaissance. On s'occupe de deux petits filles (adorables certes!) et on gère. Alors quand ma mère se plaint auprès de moi d'avoir du mettre son réveil-matin à 5h parce qu'ils devaient emmener un cousin à l'aéroport, j'ai envie d'hurler. Mes parents sont retraités, ils ne mettent JAMAIS de réveil matin. Et 5h, il y a des matins où ça nous paraît plutôt tard, quand on se lève à 4h ou 4h30. Merde, je parle encore de mes parents, ça me gonfle. J'aimerai tellement qu'ils prennent moins de place dans mon esprit, j'ai l'impression de vivre une situation sans solution puisque de toute façon ils ne vont pas s'améliorer, et que malgré mes efforts leur attitude me blesse toujours autant. Tenez, un détail: ma mère n'a jamais proposé de faire des petits pots (alors qu'elle est soit-disant grande cuisinière...). Donc quand je dépose mes bébés chez mes parents, c'est livré avec 4 petits pots pour la journée. Je tends des perches énormes mais elle comprend pas (ou ne veut pas comprendre). Et puis durant tout le mois de juin où j'ai bossé, elle s'est évertuée à nous souhaiter des "w-e reposants". Mais bizarrement, alors que j'étais un peu au taquet avec le boulot et la gestion des bébés, depuis ma reprise elle n'a JAMAIS proposer de s'en occuper un moment le w-e, pour que je puisse souffler. Je précise qu'ils les ont eu à garder en moyenne 2 fois par semaine, et en générale une demi-journée à la fois. Paragraphe clos.

Nous nous apprêtons à faire nos premières vacances en famille (que j'aime cette expression...), nous partons une semaine début août. Les lits parapluies tout neufs dorment dans l'entrée.

Et puis il y a une pluie de futures naissances de jumelles autour de moi. Enfin une pluie, deux paires c'est déjà pas mal! Il y a une "amie", Emilie, dont j'ai déjà abondamment parlé sur ce blog. Suite à mon parcours nous nous étions éloignées, et je crois bien que ce sera définitif. Elle a déjà une petite fille, et je ne crois pas qu'elle ait sauté de joie à l'annonce de cette double naissance. Ca n'est pas un reproche que je lui fait, mais son sport préféré étant de se noyer dans un verre d'eau, j'ai peu d'empathie. Un monstre que je suis, je sais. Et il y a une collègue que je connais peu. Elle m'a appelée durant le printemps pour me poser des questions, elle venait d'apprendre qu'elle était enceinte de jumeaux et avait envie d'en discuter. Ils sont venus prendre l'apéritif la semaine dernière avec son mari et nous avons improvier un petit souper. Vous savez, c'est bizarre ces soirées qu'on passe avec des inconnus (ou presque!). D'ailleurs on va manger chez eux vendredi, plus qu'un mois à ce rythme et on est les meilleurs potes de la terre!

Il me semble que ce post est un peu décousu, mais l'heure de la sieste étant terminée, je vais le poster tel quel!

Le plus important dans tout ça, c'est que JE NE SUIS PLUS MALHEUREUSE, et qu'est-ce que c'est reposant...

 

 

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Commentaires
C
Magnifique photo !!<br /> <br /> http://www.autourdemaman.com/
G
Normal <br /> <br /> Mes conseils étaient déplacés <br /> <br /> Désolée j'ai tendance à me croire au pays des bisounours
G
tes petites sont très jolies.<br /> <br /> En tout cas ils sont peut être affreux (tes parents) mais garder tes filles 2 demi-journées par semaine ça reste une chance....<br /> <br /> concernant tes parents toujours, si leur attitude te rend malheureuse, ce qui semble être le cas, peut-être serait-il bon que tu vois un psy, ils peuvent être efficaces....si cette remarque t'énerve je comprend (surtout si tu as déjà fais la démarche et que cela n'a servi à rien).<br /> <br /> bon courage et bon bonheur !
M
J'imagine que la fatigue doit être bien présente mais que les moments de bonheur liés aux enfants aident à supporter. Courage!! et bonnes vacances!
Monsieur Bébé n'est pas pressé
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